La malocclusion : quand vos dents ne sont pas… tout à fait d’accord
La malocclusion, c’est un peu comme une mauvaise poignée de main entre les dents du haut et celles du bas : elles se rencontrent, mais pas comme il faut.
Résultat ? Mastication bancale, usure prématurée, douleurs... et parfois des conséquences bien plus larges qu’un simple désalignement.
Le terme désigne un défaut d’alignement ou de contact entre les arcades dentaires. Et contrairement aux idées reçues, ce n’est pas qu’un enjeu esthétique : cela peut impacter toute la fonction masticatoire, voire la posture.
Quels sont les types de malocclusions ?
On en distingue plusieurs, classées selon la position des dents ou des mâchoires :
- Classe I : les dents sont en place, mais certains contacts sont désordonnés (croisement, chevauchement…)
- Classe II : la mâchoire supérieure est trop avancée → on parle souvent de “dents en avant”
- Classe III : la mâchoire inférieure est trop avancée → le menton ressort
- Autres cas : béance, supraclusion, articulé croisé, etc.
Bref, la malocclusion a de nombreuses variantes, comme un film Netflix à fins multiples.
D’où vient-elle ?
Les causes peuvent être :
- Héréditaires (merci papa, maman)
- Liées à des habitudes de l’enfance (succion du pouce, déglutition infantile…)
- Associées à une perte prématurée de dents
- Ou encore à un mauvais développement des mâchoires
Quels sont les symptômes d’une malocclusion ?
- Dents qui s’usent de manière anormale
- Difficultés à mastiquer ou à fermer correctement la bouche
- Douleurs à la mâchoire ou aux articulations temporo-mandibulaires
- Bruxisme
- Troubles posturaux ou céphalées chroniques
- Complexes esthétiques
La malocclusion est parfois visible… mais souvent ressentie avant d’être vue.
Quels traitements existent ?
Tout dépend de l’âge, du type et de la gravité :
- Chez l’enfant : orthodontie interceptive pour guider la croissance
- Chez l’adulte : gouttières invisibles, appareil dentaire, parfois chirurgie orthognathique
- Rééducation fonctionnelle (orthophoniste, kiné maxillo-facial) en parallèle
L’objectif est de retrouver une occlusion fonctionnelle et stable, pour préserver les dents, les articulations, et la qualité de vie.
Anecdote bien alignée
Le célèbre Napoléon Bonaparte souffrait probablement d’une malocclusion de classe III, ce qui pourrait expliquer son profil fuyant dans certains portraits. Comme quoi, même les stratèges ont parfois une mâchoire capricieuse.
